À partir du 7 août 2025, les États-Unis appliqueront des surtaxes de 39 % sur le Swiss Made.
Ces taxes toucheront nos montres, nos fromages, notre chocolat – bref, a priori tout ce qui fait vibrer un citoyen américain en quête de perfection helvétique. En revanche, les prestations de services ne seront pas concernées. Zéro droit de douane, zéro renchérissement. Une situation qui, paradoxalement, crée un biais : mes services risqueraient d’apparaître comme banals dans un marché saturé, alors qu’ils incarnent la même exigence que nos produits iconiques. Et cela, je l’avoue, me dérange.

Corriger une distorsion économique
Comme je ne travaille pas moins bien que mes compatriotes qui vendent des biens matériels, j’ai décidé d’agir pour rétablir l’équilibre. À partir du 7 août 2025, mes tarifs pour les clients résidant aux États-Unis augmenteront de 39 %. Exactement le même pourcentage que les taxes imposées par Washington.
Le reste du monde ? Rien ne change. Vous continuerez à bénéficier de mes services au tarif habituel.
Quand une taxe devient un label de prestige
Certains diront : « Mais n’est-ce pas risqué ? Les clients ne vont-ils pas se détourner ? » Je ne le crois pas. Pourquoi ? Parce que, comme nos montres et nos chocolats, mes services sont Swiss Made. Et le Swiss Made, ce n’est pas qu’une étiquette : c’est une promesse. Une précision millimétrique, une fiabilité à toute épreuve, un goût prononcé pour l’excellence.
Dans ce contexte, je suis confiant que la demande pour mes prestations n’est pas très élastique. Autrement dit, mes clients américains continueront à faire appel à moi, même après cet ajustement. Ils savent qu’en matière de qualité, le low-cost est une illusion dangereuse.
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